Moins de complexité... Vraiment ?
Le nouveau modèle de licence basé sur les types de document soulève d’autres zones d’ombre et laisse de nombreuses questions sans réponses. Il convient donc de rester vigilant, de suivre l’actualité et l’évolution de la situation, tout en se préparant.
Étant donné que la licence basée sur documents constitue le modèle de licence exclusif pour l’accès numérique, une distinction entre les différents types d’accès pouvant déboucher sur la création de documents est requise sur le plan technique. Si la création de documents via l’accès humain et l’accès d’applications SAP (y compris des applications tierces de SAP LPC) est couverte par d’autres types de licence, le trafic entrant issu de l’accès numérique déclenchera le comptage des licences basées sur documents.
Les différents identifiants (côté expéditeur) et la mesurabilité (côté destinataire) sont, par conséquent, nécessaires. Selon SAP, les identifiants et la mesurabilité nétaient pas complètement disponibles avant août 2018.
Trois options s’offrent aux clients SAP :
- Ne rien faire et conserver leurs contrats existants : l’ancien modèle de licence s’applique à tous les scénarios
- Échanger les licences existantes (ex. : exécution d’ordres de vente/service) contre le nouveau modèle de licence basé sur documents
- Convertir les contrats actuels en un nouveau contrat grâce aux licences basées sur documents et à S/4HANA
La troisième option rend S/4HANA intéressante car SAP souhaite convertir les clients à cette solution. La deuxième option soulève une question principale : l’échange de licence s’avèrera-t-il plus économique ou plus coûteux ? Sans mesurabilité côté destinataire, il semble difficile, voire impossible, de comparer les coûts de façon précise et valide.
L’art de gagner du temps par SAP
En attendant, les fournisseurs de gestion des actifs logiciels travailleront avec SAP sur les détails techniques.
Les licences basées sur documents constituent une avancée positive pour la gestion des accès indirects/numériques. Si les règles sont désormais adaptées à la réalité du paysage numérique actuel, les inconnues qui subsistent nous poussent à n’être que modérément optimistes.
Tant que la promesse de transparence de SAP ne se traduit pas dans les actes, l’attentisme reste de mise côté client afin d’obtenir un maximum d’informations et d’attendre la suite des événements.